(L'agenda des actions est en bas de page)
mercredi 3 juin 2009
Poitiers toujours mobilisé
Texte AG
h
mardi 26 mai 2009
La parole est à la défense
Bonjour, en regardant les différents médias sur les mouvements étudiants, je me vois affecté par la mise en avant affective des étudiants boursiers.
Serait-ce une nouvelle manière de casser la lutte relayée par les médias ?
Les étudiants boursiers n'ont jamais autant été sous le feu des flash, des projecteurs de caméra. Le CROUS serait-il devenu le nouveau festival de Cannes ?
Étudiant boursier depuis le début de mes études, je m'interroge.
Où étaient les médias, les présidents d'université, le gouvernement quand nous n'avions que neuf mois de bourse sur douze alors que l'année universitaire compte dix mois ?
Où sont les médias, les présidents d'université, le gouvernement quand nous logeons dans des chambres de 9m², pour la plupart insalubres, où les conditions de travail sont précaires ?
Où sont les médias, les présidents d'université, le gouvernement quand les logements universitaires ne sont pas assez nombreux et que les bourses ne suivent pas le l'augmentation des prix ?
Et enfin, où seront les médias, les dirigeants d'université et le gouvernement quand la loi sur les libertés et la responsabilités des universités aura gangrénée les universités de France en transformant l'étudiant boursier en espèce en voie de disparition ?
les réponses à ces questions se définissent en deux mots : NULLE PART
Ce n'est pas maintenant qu'il faut s'intéresser aux étudiants boursiers mais tout au long de l'année. Ce regain de popularité devrait vous permettre de vous intéresser, médias et lecteurs, aux conditions de vie de ces étudiants au lieu de les symboliser comme étant les perdants de la lutte actuelle.
Emmanuel, étudiant à POITIERS
Paru dans la Nouvelle République du Jeudi 21 Mai 2009
vendredi 15 mai 2009
Un pas en avant, un pas en arrière
de ne plus savoir sur quel pied danser.
Un pas en avant : oui, même petit, car hier, nous avons obtenu que les
étudiants qui n'ont pas de M2 soient payés en 2010-2011 comme fonctionnaires
stagiaires, ce qui, croyez-moi, n'est pas négligeable. Il suffit de comparer
le statut qu'ils auraient de reçus à un concours obligés de financer une
année d'étude de plus, et d'obtenir un M2,avec le statut de PE2 ou PCL2.
Un pas en arrière : sous (derrière) cette avancée, c'est un rééquilibrage
entre temps dans les classes et temps de formation : le modèle 2/3 - 1/3,
qui se substitue au modèle 1/3 - 2/3 que nous connaissons actuellement en
PE2 / PCL2 préfigure, on le voit bien, ce que sera l'année de T1 après la
mastérisation. Une fois de plus, sous couvert de reculade, Darcos avance
dans la voie de "sa" mastérisation.
Il est donc nécessaire de continuer le combat sans nous satisfaire de la
petite avancée, et sans nous diviser pour savoir si c'est une avancée ou
pas.
Que reste-t-il à obtenir ? Outre le retrait des projets Darcos Pécresse, le
maintien en 2010-2011 des plans de formation actuels des IUFM pour les
lauréats au concours 2010. Le mot d'ordre me parait simple et rassembleur.
Michel Driol
IUFM Lyon
jeudi 14 mai 2009
Recul confirmé de Xavier Darcos sur le stage payé post concours
Cette annonce ne clôt toutefois pas le dossier, puisque si une commission, dite Marois/Filâtre du nom de ses co-présidents, doit rendre un rapport sur cette réforme d’ici le 15 juillet, le sujet demeure à vif tant les points de vue restent opposés sur la formation des enseignants.
Réagissant à cette annonce, le Snesup FSU salue ce « recul du gouvernement obtenu grâce à la pression des luttes ». Mais souligne que, si l’année payée est acquise, « reste en suspens l’importante question de sa nature (temps de présence devant les élèves, temps pour compléter la formation). »
S. Huet, Sciences2, 13 mai 2009
Sept présidents d’université en appellent au chef de l’Etat
Si nous nous permettons de nous adresser à vous maintenant, c’est que la situation dans les universités est grave.
Quelle que soit la façon dont on vous présente les choses, aussi bien officiellement que dans les médias, la confusion règne : on vous dit à la fois qu’il ne se passe rien de considérable et que tout rentre dans l’ordre, et en même temps que l’année risque d’être perdue dans des troubles et des désordres intolérables. C’est là un tableau pour le moins contradictoire.
La réalité est certes contrastée. Mais, dans certains établissements et dans certaines filières, il n’est pas sûr que les examens puissent se tenir dans des conditions correctes ni même simplement se tenir. Et la solution du décalage au début de l’été pas davantage le basculement en septembre ne constituent la moindre solution à ce type de problème. Il y a risque réel de non-validation du semestre, donc de l’année, ce qui est aussi catastrophique pour les étudiants qu’ingérable pour nos administrations - sauf à laisser les universités éventuellement concernées inventer, dans le cadre de leur autonomie, des modes de règlement du problème indépendants des contrôles strictement bureaucratiques des tutelles : à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Quel est l’état d’esprit des acteurs de la communauté universitaire ? On peut le présenter sous deux aspects. L’un d’eux, que vous avez sans doute perçu dès le début de la crise, c’est l’opposition et la colère de la quasi-unanimité des parties prenantes (sociétés savantes, organes décisionnels professionnels de l’enseignement supérieur, structures académiques, syndicats de tous bords...) vis-à-vis des deux grands chantiers que vos ministères ont ouverts : la réforme des statuts des enseignants-chercheurs et l’ensemble du dispositif de la formation et du recrutement des professeurs des écoles et des lycées et collèges. Une telle union n’avait jamais été vue.
Le second aspect est davantage et durablement porteur de tensions. Comme le traitement du premier point reste ambigu, subsiste une impression diffuse et tenace d’une volonté ministérielle de passer systématiquement outre les avis de la communauté universitaire. Pour parler clair, beaucoup n’ont plus confiance.
Pourtant, toutes les raisons ont été largement, clairement et publiquement expliquées qui entraînent à voir dans les mesures prises un ensemble de réformes sans grand impact positif, voire aggravantes, menées dans la précipitation et sans réelle consultation d’une communauté universitaire habituée à la collégialité dans la prise de décisions et encouragée depuis des années dans l’idée et la pratique qu’elle doit s’investir dans le gouvernement de l’enseignement supérieur et de la recherche.
La sagesse consiste évidemment à décider un moratoire, de manière à favoriser une réflexion réelle, et collective, sur cette question qui déborde amplement le milieu universitaire, et qui touche, justement parce que nous sommes une démocratie, tous les enfants de toutes les familles du pays.
Or que constatons-nous ? Il n’y a ni suspension ni moratoire - mais une série de mesures, d’indications, de commissions, de projets, d’annonces, qui conduisent à faire entériner des dispositifs confus, peu lisibles et globalement nocifs. D’où un sentiment général d’amertume, de colère, de rancoeur, voire de désespoir, qui aboutit à un mélange de consternation et de radicalisation avec le risque de comportements de plus en plus incontrôlables. C’est miracle que l’on en ait jusqu’à maintenant limité la propagation.
Qu’en sera-t-il quand on sera conduit à envisager que, par suite de l’obstination ministérielle ou d’une démarche excessivement tatillonne de l’administration des tutelles, des milliers d’étudiants puissent perdre leur année ? La démarche actuelle génère, dans le milieu de la culture, de la recherche et de l’enseignement, très attaqué et moqué ces temps-ci, un malaise profond, durable, et aux effets lointains, très peu susceptible de donner de l’attractivité à notre enseignement supérieur et à notre recherche.
Il faut donc, vite, des gestes d’apaisement vigoureux, radicaux et clairs, que vous seul, Monsieur le président de la République, pouvez accomplir avec éclat et avec sagesse. C’est la confiance qu’exprime de la sorte notre profond respect.
Par Pascal Binczak, président de l’université Vincennes-Saint-Denis (Paris-VIII),
Lise Dumasy, présidente de l’université Stendhal (Grenoble-III),
Anne Fraïsse, présidente de l’université Paul-Valéry (Montpellier-III),
Bernadette Madeuf, présidente de l’université Paris-Ouest (Paris-X),
Georges Molinié, président de l’université Paris-Sorbonne (Paris-IV),
et Philippe Rollet, président de l’université Lille-I, sciences et technologies.président de l’université Vincennes-Saint-Denis (Paris-VIII),
Lise Dumasy, présidente de l’université Stendhal (Grenoble-III),
Anne Fraïsse, présidente de l’université Paul-Valéry (Montpellier-III),
Bernadette Madeuf, présidente de l’université Paris-Ouest (Paris-X),
Georges Molinié, président de l’université Paris-Sorbonne (Paris-IV)
Le Monde, 13 mai 2009
lundi 11 mai 2009
V. Pécresse et X. Darcos prêts à brader le diplôme de master !
Une telle décision est susceptible d’avoir des conséquences graves à court terme.
1. Mécaniquement, elle produira une disparition de nombreux masters, notamment dans certaines disciplines comme les mathématiques ou les lettres et sciences humaines puisqu’il suffira de s’inscrire dans une préparation à un concours pour décrocher un M1.
2. Mécaniquement, elle affaiblira encore plus, de la sorte, le secteur de la recherche dans les universités de taille moyenne qui pourraient ainsi tendre à se « spécialiser » dans la seule formation des enseignants au niveau master et perdre leurs écoles doctorales.
3. Mécaniquement, elle rendra immédiatement visible et effective l’existence d’un contingent important de « reçus-collés » qui auront leur M1 sans avoir été reçus au concours de recrutement.
Communiqué de SLU, 10 Mai 2009
A voir aussi "La lettre ouverte de l'IUFM de Livry-Gargan"
etle lien suivant: l'humanité
Haro sur les gauchistes de l'université!
(...)
Mais, à y regarder de près, le « progrès » dont se prévalent la ministre et ses proches ressemble plutôt à une régression, dont les étudiants des milieux populaires pourraient bien être les premières victimes. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir un rapport récent de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui se félicitait des évolutions en cours dans le monde de l’enseignement supérieur et la recherche français et préconisait d’« élargir l’autonomie des universités au-delà de ce qui a été réalisé en 2007, surtout pour la gestion budgétaire, le recrutement et la rémunération du personnel. (…) De nouvelles mesures sont nécessaires pour favoriser le financement privé des universités, notamment en ayant davantage recours aux droits de scolarité, cette mesure se doublant de prêts étudiants remboursables en fonction du revenu ultérieur (2)
Ses effets sont connus, aux Etats-Unis notamment : il s’agit du creusement des inégalités entre établissements. D’un côté, un enseignement et une recherche d’élite, financés par des institutions privées et des droits d’inscription élevés pour des étudiants solvables, issus de la bourgeoisie nationale et de celle des pays émergents ; de l’autre, des « collèges supérieurs » chargés d’absorber les effets de l’élévation générale du niveau scolaire qui devront essayer de devancer les attentes toujours fluctuantes et souvent contradictoires en matière de recrutement des entreprises locales.
Dans ce contexte idéologique, les enseignants, les chercheurs, les personnels administratifs et les étudiants mobilisés peuvent passer pour des gauchistes aux yeux du gouvernement, des journalistes qui le soutiennent et même de M. Hollande. La défense d’un service public d’enseignement et de recherche de qualité semble en effet tellement saugrenue qu’elle en est presque révolutionnaire.
Laurent Bonelli, Le Monde diplomatique, 8 Mai 2009
jeudi 7 mai 2009
Le point sur Bologne
Les décrets signés en catimini entre la France et le Vatican le 18/12/2008 viennent de tomber: « reconnaissance mutuelle des diplômes de l'enseignement supérieur délivré sous l'autorité compétente de l'une des deux parties ». Donc « reconnaissance » pour le baccalauréat et les masters. (application du processus de Bologne)
La casse du monopole de l'Etat sur les diplômes depuis 1880 mais aussi l'esprit de l'article 2 de la Loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de1905. Le gouvernement fait tout pour encourager le choix des parents vers l'enseignement privé: démantèlement de la carte scolaire, baisse du nombre de professeurs dans le public... Le plan banlieue est à sec mais on racle les fonds de tiroir pour financer l'ouverture de 50 classes privées catholiques dans les quartiers populaires. Un grand lycée Jean-Paul II est sur les rails et un collège tenu par l'Opus Dei est déjà sous contrat.
L'Etat annonce vouloir supprimer les IUFM, brader les concours et remplacer leur formation par un master que pourrait préparer n'importe quel établissement privé. Comme cela, en plus de délivrer le baccalauréat, le Vatican pourra ouvrir des masters destinés aux futurs ensegnants.
Un comité 1905 vient de porter plainte devant le Conseil d'Etat. S'il n'obtient pas gain de cause, le prêtre aura le champ libre pour reprendre la main sur l'instituteur.
Caroline Fourest
Le Monde
2/05/2009
Revue de Presse
La coordination des laboratoires en lutte appelle tous les laboratoires à se joindre aux actions suivantes:
- 14/05: manif nationale Enseignement Supérieur et recherche
- 26/05: manif nationale unitaire.
Valérie Pécresse appelle à une retenue de salaires pour les universitaires qui retiennent les notes des étudiants.
François Fillon a fustigé la « minorité » d'étudiants qui bloque certaines universités, et a assuré que le gouvernement « rétablira l'ordre » là où les Présidents d'université le demanderont.
Loi d'un député de l4UMP: « sanction de 1000 euros » d'amende contre tout étudiant ou toute personne extérieure à l'université qui « entrave, même partiellement, l'accès aux enseignements et aux bâtiments. »
Affrontement entre étudiants et forces de l'ordre à Caen.
Toulon: le Président a averti qu'il demanderait une intervention des forces de l'ordre.
mardi 21 avril 2009
PAS TRÈS FAIR-PLAY, MADAME LA MINISTRE
samedi 18 avril 2009
DANS LES HÔPITAUX COMME DANS LES UNIVERSITÉS, LE PRINTEMPS S'ANNONCE CHAUD...
mercredi 15 avril 2009
Poitiers tient toujours!!
Votants : 88
POUR : 63 dont Totale : 49
Partielle : 14
CONTRE : 19
ABSTENTION : 3
BLANCS : 3
Un retour a été fait sur toutes les attaques du gouvernement envers tout le système éducatif et la fonction publique... Nous avons aussi évoqué le passage à la TV de X.Darcos à Canal+ dont voici le lien : http://player.canalplus.fr/#/231791
A regarder à partir de 9 minutes jusqu'à 20 minutes
Nous avons aussi pu constater l'incohérence des positions du Ministre à propos de l'école maternelle : http://www.se-unsa.org/spip.php?rubrique198&num=15
Pour lutter contre la désinformation, Canal+ a tourné un reportage sur la venue du Président à Châtellerault : http://www.cyrilcibert.com/
Dans 3 jours, nous serons en vacances, mais d'autres IUFM eux, en reviendront. Pour faire un point sur les 2 semaines à venir, nous nous réunirons le Lundi 4 mai à 10h dans l'Amphi. Nous y déciderons aussi la suite du mouvement avec les 1ère année.
Mais que faire avant, pendant et après nos vacances? Plusieurs temps forts sont annoncés :
Jeudi 16 avril : Nuit de l'Université à l'amphi Malraux
Mardi 28 avril : C'est la Sainte-Valérie, donc une manifestation nationale est prévue
Vendredi 1er mai : Grand rassemblement public/privé
Samedi 16 mai : pique-nique organisé Place de l'Hôtel de ville par les Associations de Parents d'élèves
samedi 11 avril 2009
L'AERES FAIT LA CHASSE AUX MAQUETTES DE PÂQUES MAIS N'EN TROUVE PAS
lundi 6 avril 2009
Occupation reconduite pour une 9e semaine
La 8e AG des personnels, étudiants, stagiaires et formateurs a reconduit cet après-midi l'occupation du site de Poitiers. Notre IUFM entame ainsi sa 9e semaine d'occupation se traduisant par la suspension des cours PE2, PLC2 et CPE2.
Votants : 93
POUR : 77
--->Occupation totale : 54
--->Occupation partielle : 23
CONTRE : 12
ABSTENTIONS : 2 - NULS : 1 - BLANCS : 1
vendredi 3 avril 2009
AG & Nuit de l'éducation : 2 rendez-vous à ne pas manquer !
Jeudi 9 avril : Nuit de l'éducation 2nde édition. Invités : enseignants du primaire, secondaire et supérieur; membres du RASED, représentants syndicaux (SNU, SNES, SUD Educ); représentants des personnels BIATOSS; parents d'élèves (FCPE et PEP); formateurs IUFM; PIUMF; élus....
Bilan des avancées, des dernières déclarations, et propositions de convergence et d'actions communes sont à l'ordre du jour.
De affiche |
mardi 31 mars 2009
La Coordination Nationale de la Formation des Enseignants réagit
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2282
En conséquence, il reste impératif de refuser de remettre les maquettes et si possible de participer à « la criée des maquettes » partout en France le 1er avril ou de les cuisiner à la mode locale (Maquettes en escabèche, brandade de maquettes, farci de maquettes poitevin...).
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2245Rencontre avec des parents d'élèves mobilisés
Les échanges ont permis de prendre conscience que ces attaques ne sont pas cantonnées au domaine de l'école primaire, mais découle d'une logique globale de remise en cause de la notion même de service public de la maternelle à l'Université.
L'invitation a été lancée pour de plus amples discussions à l'occasion de La Nuit de L'éducation 2ème édition le 9 avril à l'IUFM de Poitiers.
7e semaine d'Occupation
Pour pallier aux conséquences évidentes du manque de formation pour le 2nd stage massé, il a été décidé la mise en place d'ateliers de soutien dans la semaine à venir afin de préparer ce stage.
Il a été également décidé de participer au rassemblement prévu à Châtellerault pour la venue de N. Sarkozy mardi et la participation à la ronde des obstinés organisées par le mouvement poitevin.
Résultats du vote :
Pour l'occupation partielle : 14
Contre : 29
Absention : 4
Nuls : 9
Votants : 135
L'enseignement catholique propose déjà ses masters
"Les universités catholiques", lit-on sur le site "Devenir enseignant", "ont toutes opté pour cette deuxième formule". Il s'agit de masters pluridisciplinaires « métiers de l’éducation et de la formation » pour la préparation des concours de professeurs des écoles, de collège et lycée mais aussi d’autres métiers de l’éducation. "Sept masters pluridisciplinaires « métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation » ouvrent donc à la rentrée 2009. Ce sont des diplômes d’Etat. Ils sont proposés par ces universités, en partenariat avec les centres de formation de l’enseignement catholique".
Alors que des boucliers se sont levés dans toutes les universités, qui aurait pensé que le gouvernement trouverait son meilleur soutien dans l'Eglise ?
Des enseignants de la République, garante de la LAÏCITÉ, qui seront formés au sein de l'université catholique ?! Voilà le genre de dérives que la suppression des IUFM développera...
Extrait du café pédagogique, expresso du 31 mars 2009
lundi 30 mars 2009
Un sursis pour les IUFM.
En outre, cette première année d'IUFM permettra d'avoir une équivalence en master 1 (M1)"
Le ministère montrerait-il enfin des signes d'ouverture ?
Cependant ce recul ne comporte AUCUNE garantie quant à la réforme de 2011. Les ministres, s'ils ont accordé un sursis aux IUFM, n'ont en rien promis leur maintien dans le cadre de la réforme. Réforme sur laquelle les syndicats n'ont obtenu que l'ouverture de négociations; négociations qui seront vite closes si la mobilisation s'arrête aujourd'hui.
"Pour 2011", année où doit s'appliquer l'ensemble de cette réforme de la formation des enseignants, "on a listé les points sur lesquels on allait pouvoir négocier. D'une certaine manière, cette liste correspond à une forme de remise à plat du dispositif tel qu'il était envisagé", a dit M. Aschieri (secrétaire général de la FSU)."
La dépêche est accessible ici
mercredi 25 mars 2009
Franc succès pour la nuit de l'Éducation !
L'assemblée a réalisé un état des lieux des enjeux et des luttes par secteur d'enseignement et a conclu à la nécessité de convergences pour l'avenir de l'École et l'avenir immédiat de l'IUFM. L'idée d'une réponse globale face à l'attaque globale du service public s'est imposée. Des propositions ont été faites pour construire rapidement un élargissement de l'action. Rendez-vous a été pris pour d'autres nuits de mobilisation.
.
lundi 23 mars 2009
La CDIUFM bis repetita
"Il est alors très simple (moyennant le renforcement de la dimension recherche du mémoire de seconde année) de délivrer le diplôme ou le grade de master à tous ceux qui auront réussi ce parcours difficile et particulièrement sélectif."
(Le communiqué est à lire ici.)
Qu'adviendra-t-il de la formation et du concours une fois cette année écoulée ?
Qui sera invité à préparer la nouvelle formation et le nouveau concours ?
Gagner un an serait une victoire à court terme seulement. Les conditions d'un report doivent inclure des garanties quant à la qualité de la formation qui sera proposée par la suite. Comme le maintien d'une année de PE2 avec le statut de professeur stagiaire salarié.
samedi 21 mars 2009
XAVIER DARCOS MAINTIENT SA RÉFORME
IUFM by night
mercredi 18 mars 2009
Voici un tableau présentant la faisabilité des réformes annoncées par X.Darcos, réalisé par Sylvie Plane de l'IUFM de Paris
http://www.sauvonsluniversite.com/IMG/doc/Decryptage_de_quelques_aspects_techniques.doc
samedi 14 mars 2009
Des États Généraux de la formation
"L'utilité d'un débat le plus large possible :
Pour ce faire, la conférence des directeurs d'IUFM demande à la Conférence des Présidents d’Université d’organiser, avec elle, de toute urgence, dans toutes les régions des États Généraux de la formation des enseignants. Des conclusions nationales, fondées sur des analyses rigoureuses et une consultation largement participative et démocratique devraient permettre de bâtir une réforme de qualité."
À lire ici
mercredi 11 mars 2009
L'IUFM de Poitiers toujours mobilisé !
A l'issue de l'AG, les participants ont voté la reconduction de l'occupation totale (sauf préparation aux concours) pour la 4e fois consécutive.
Voici les résultats :
-Pour l'occupation totale : 80
-Pour l'occupation partielle : 11
-Contre : 8
-Absentions : 3
mercredi 25 février 2009
Postes à profil : L'affaire de l'annonce volatile...
"MISSIONS : Rétablir une loyauté institutionnelle dans cette école,..."
Voici ce qu'on peut lire sur une annonce pour un poste à profil de directeur d'école sur leur site.
Enfin ce que l'on pouvait lire (!) puisque cette annonce ayant créé trop de remous fut remplacée par une seconde plus édulcorée avant d'être finalement retirée, le tout sans la moindre explication.
Si l'intitulé de la "mission" a de quoi choquer, la présentation de l'école faite dans la première version fait réellement peur pour l'avenir de notre institution :
"La moitié de l'équipe est installée depuis longtemps. Ces personnes ont une approche militante de l'école qui les conduit à prendre des positions de refus par rapport à certaines demandes institutionnelles"
Être militant impliquerait donc d'être un problème pour l'institution ?
Voici l'annonce dans sa première version :
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/00/81/54/Dirlesmoines-1.pdf
Et pour plus d'informations, lire l'article du site "Quelle école pour demain ?"
disponible ici : http://4tous.net/ecoledemain/spip.php?article130
vendredi 20 février 2009
Rencontre avec le Conseil Municipal de Poitiers
Manifestation du 19/02
Parmi les 2000 personnes présentes à la manif hier après-midi, l'IUFM était là ! PE2, PLC2, PE1, enseignants, secrétaires et BIATOSS, toutes les composantes de l'institut y étaient représentées. Armés de gilets jaunes, de brassards "Tous concernés !" et de banderolles ils ont fait le tour du centre-ville montrant ainsi notre détermination à défendre notre IUFM et notre école publique.
mercredi 18 février 2009
AG IUFM du 18/02
La participation à la manifestation nationale du Jeudi 19/02 a été vivement encouragée. Des propositions d'actions et de modalités d'occupation pour la rentrée ont été formulées et seront discutées dès cet après-midi.
mardi 17 février 2009
L'école est finie ?
Un très beau reportage vidéo sur la politique actuelle du gouvernement en matière d'éducation. Des analyses très fines et complètes, par des spécialistes : P. Meirieu, C. Passerieux et R. Brissiaud À voir, à revoir et à faire voir ici :
http://regardeavue.com/index.php/2008/06/27/200-regarde-a-vue-contre-les-reformes-darcos
Un journée de février à Poitiers...
L'AG du matin a voté la poursuite du mouvement par l'occupation totale de la fac et la manif de l'après-midi a permis la diffusion de milliers de tracts et un sitting devant la gare.
L'IUFM était présent avec tracts, stand, banderolle, panneau, stagiaires et enseignants motivés !
Les sujets de FR3 sont à visionner ici :
http://limousin-poitou-charentes.france3.fr/info/51180863-fr.php#
La CDIUFM se défend
"Quelle n’a pas été notre surprise – et notre indignation – de vous entendre, le 12 février dernier, sur Radio Monte Carlo, dévaloriser la culture universitaire, dévaloriser le travail des IUFM, voire insulter leurs personnels !"
À lire ici ::http://cdiufm.amue.fr/2009/02/16/lettre-ouverte-a-monsieur-xavier-darcos-ministre-de-l%E2%80%99education-nationale/
lundi 16 février 2009
HONTE A VOUS MONSIEUR ZEMMOUR !
Un simple extrait vous montrera que l'on peut être journaliste et parler devant des millions de téléspectateurs de quelque chose dont on ne sait rien : E. Zemmour [en parlant des IUFMs] : "[...] l'antre de ceux qu'on appelle les pédagogistes, qui enseignaient leur idéologie pédagogique où l'enfant était roi, avec un jargon abscon [...]"...
A voir ici (l'intervention commence à 5'00) :
http://iufmparis.canalblog.com/archives/2009/02/16/12563836.html
INFORMER pour faire face à la désinformation ministérielle...
Information des citoyens, collage d'affiches, distribution de tracts, préparation de banderoles et de panneaux, la journée fut bien occupée ! Deux nouveaux objectifs : Informer et inviter les parents d'élèves via leurs fédérations et inviter les universitaires afin de leur faire découvrir cet endroit méconnu (voir totalement inconnu pour X.D. !) qu'est l'IUFM et son fonctionnement. L'accueil de la population lors des opérations de "tractage" est à chaque fois excellent. Ce qui montre 3 choses : les poitevins sont informés, nous soutiennent et son particulièrement attachés à leur école publique.
Mouvement des Enseignants du Primaire
À lire ici : http://docs.google.com/Doc?id=ddddgrp_57g552k5dd
dimanche 15 février 2009
La CPU et la CDIUFM en colère et l'unité du gouvernement fissurée !
Deux éléments importants :
►1) Tout d'abord un article de France Inter : N. Sarkozy a demandé hier à V. Pécresse de retirer son décret sur l'évaluation des enseignants-chercheurs :"Recevant hier la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse et la médiatrice Claire Bazy-Malaurie, le président de la République a demandé – je cite – “que soient rapidement explorées de nouvelles pistes pour l’évaluation des enseignants chercheurs et l’organisation de leurs services”. En clair, c’est comme pour la réforme du lycée : on efface tout et on recommence."
À lire sur : http://www.france-info.com/spip.php?article252514&theme=81&sous_theme=133#
La ministre s’est refusée aujourd'hui (15/02) à déclarer "caduc" son projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs, estimant que cette réforme prendrait "le temps qu’il faudra pour être mise en oeuvre". (AFP)
►2) La réponse de la CPU/CDIUFM aux propos de X. Darcos sur RMC le 12/02. (Extrait du blog du Collectif IUFM de Grenoble)
"Déclaration commune CPU/CDIUFM - Communiqué de presse, le 13 février 2009 :
La CPU et la CDIUFM dénoncent les contre-vérités des déclarations du Ministre de l’éducation nationale et le caractère méprisant de ses propos, tout en rappelant leur attachement commun à une formation des maîtres de qualité sanctionnée par un diplôme de master. Les présidents d’université et les directeurs d’IUFM considèrent que les propos du Ministre insultent tous les personnels aujourd’hui engagés dans une formation des maîtres qui répond à un cahier des charges national et qui est évaluée par une commission nationale présidée par un recteur. Cette formation fait alterner des activités de formation et d’enseignement avec : un stage en responsabilité dans un des cycles de l’école primaire d’une durée de trente jours, à raison d’un jour par semaine et deux stages en responsabilité de trois semaines chacun dans les autres cycles de l’école primaire, pour les professeurs des écoles ; un stage en responsabilité représentant de 6 à 8 heures par semaine en collège ou en lycée pour les enseignants du second degré. Il est donc totalement mensonger de prétendre que « temps à autre, ils vont remplacer un professeur absent » et de comparer cette formation à une vulgaire simulation de vol. Les présidents d’université et les directeurs d’IUFM rappellent que le ministère de l’éducation nationale n’a pas apporté toutes les réponses qu’il s’était engagé en septembre à fournir très rapidement, que les maquettes des concours n’ont été connues qu’en décembre et les premières modalités de stage à la mi-janvier. Ces délais tardifs et ces imprécisions ont largement contribué à empêcher un travail serein sur les programmes de masters. Présidents d’université et directeurs d’IUFM réaffirment ensemble leur attachement de fond à une formation des enseignants universitaire et professionnalisée et ne considèrent pas qu’une réflexion collective et approfondie sur la formation des maîtres du 21ème siècle relève d’une « discussion sibylline ».
samedi 14 février 2009
Portes ouvertes (avant fermeture?) !
Projections de films, diffusion de tracts et stand seront là pour répondre aux nombreuses questions.
vendredi 13 février 2009
L'Education Nationale recrute !
Prière de ne pas
se moquer du RECRUTEUR !
À lire ici :
http://docs.google.com/Doc?id=ddddgrp_54hkxzh9fs
L'IUFM sur France 3
Il débute à 6'30''. Bon visionnage !
http://jt.france3.fr/regions/
jeudi 12 février 2009
X.Darcos ou celui qui se croyait "Ministre-Soleil"!
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/02/la-cpu-prsident.html
...Et voici sa réponse :
http://www.rmc.fr/edito/info/70932/darcos-aucune-raison-de-repousser-la-reforme/
Notre cher ministre nous montre une fois encore à quel point il se soucie peu des élèves. IL recrute et IL forme, l'Education Nationale c'est LUI ! Peu importe au fond que la qualité de l'enseignement en souffre, c'est d'ailleurs ce que préconise l'OCDE dans son rapport (que vous trouverez sur la présentation en bas de page) :
"Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement."
X. Darcos a prévenu : "chacun nous suit, ou pas"...Prenez garde monsieur le ministre qu'à force de vous croire tout puissant vous ne finissiez tout seul !
mercredi 11 février 2009
Le site de La Rochelle vote ses revendications
Celles-ci sont regroupées en 2 grands thèmes :
Pour joindre le collectif du site écrivez à coordination.iufm17@gmail.com
ACTIONS / REFLEXION...
Occupation revotée...LA MOBILISATION CONTINUE !
120 oui, 16 non et 19 abstentions.
La mobilisation continue, avec une volontée de se coordonner avec les autres IUFM et de mener des actions répétées et clairement identifiées IUFM MOBILISES.
RAPPEL : les listes d'émargement seront dès demain matin à signer (10h et 16h)
La mobilisation n'est pas une semaine de vacances supplémentaire !
mardi 10 février 2009
Pétitions contre les réformes de notre formation
http://www.former-des-enseignants.org/petition.html
Voici une pétition émanant des PE1 de Bourg en Bresse qui vise spécifiquement le niveau de langue qui sera requis pour le nouveau concours. Niveau C1 du cadre européen soit le niveau de Licence de langues...
Une pétition qui nous vient du personnel de l'l'IUFM Centre-Val-de-Loire :
http://www.mesopinions.com/
Carte de France des IUFM mobilisés
http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&msid=102634441192831052077.0004628e5907446473ba9&z=6
lundi 9 février 2009
Remontée des maquettes de masters...
Comme beaucoup d'universités, Poitiers n'a donc toujours pas communiqué de master enseignement. Et la date limite de dépôt des masters se rapproche...
La video de France 3 Poitou-Charentes sur cet après-midi : http://limousin-poitou-charentes.france3.fr/info/51180863-fr.php#
Des enseignants sans formation ?
Peut-on enseigner sans formation ?
Quid des étudiants sur la liste complémentaire qui auraient du être appelés pour ces postes ?
...C'est un pas de plus vers le démantèlement de la formation des enseignants.
Voici un dossier sur les enjeux de la masterisation : http://www.sudeduccreteil.org/IMG/pdf_masterisation.pdf
Formation des enseignants : "Il faut revoir le calendrier"
"Si le calendrier annoncé par les ministres de l’éducation nationale et du supérieur était mis en œuvre, les étudiants passeraient dans onze mois les épreuves écrites de concours dont les textes officiels concernant le contenu des épreuves, les programmes n’ont toujours pas été publiés" relève Jean-Louis Auduc, directeur adjoint de l'IUFM de Créteil, ce qui lui semble… irréalisable.
L'article sur : http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2009/formation_Audic_Master.aspx
Lien vers le dossier sur la formation des enseignants du café pédagogique : http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/ReformeFormation.aspx
vendredi 6 février 2009
L’ IUFM de POITIERS se mobilise !
Les étudiants, stagiaires, enseignants et personnels de l’IUFM de POITIERS, réunis en assemblée générale le Jeudi 5 février, se sont prononcés à la majorité pour une occupation des bâtiments reconductible afin de manifester leur profond désaccord avec la réforme de la formation des enseignants et des concours de recrutement, décidée sans concertation par le Ministère de l’Education Nationale.
-Pourquoi la mobilisation ?
Nous nous battons contre :
- Les suppressions de postes de PE (12,5 postes alors qu'il y a 427 élèves en plus dans la Vienne) et de BIATOSS (8 sur l'université)
- Le recours à l'ANPE pour les remplacements dans les écoles (11 CDD dans les Deux-Sèvres).
- La suppression du soutien aux ZEP (5 postes 1/4 dans la Vienne).
- La suppression programmée des RASED (18 dans la Vienne).
- La suppression des postes d'aides pédagogiques (CRI, Bibliothèque pédagogique, MàD pour les mouvements pédagogiques : 10 postes dans la Vienne).
- Modification inadmissible des règles de changement de poste des enseignants.
Une réduction massive du recrutement et l’absence de visibilité sur les recrutements futurs.
La suppression de l’année de stage rémunérée.
Un allongement de la durée d’études (MASTER) sans aide financière supplémentaire.
-Pourquoi l'occupation ?
L’échéance prévue pour le dépôt des futures maquettes de formation est fixée le 13 février prochain, c’est avant cette date que toutes les actions doivent être menées.
L'occupation n’est pas une fin en soi, mais le seul moyen pour que chacun puisse se mobiliser sans être pénalisé.
Enseigner est un métier qui nécessite une formation professionnelle de qualité.
coordination.iufm86@gmail.com